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le monde moderne d'Hélène !

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23 janvier 2012

Les toxicomanes et leurs familles Sylvie Angel

Les toxicomanes et leurs familles Sylvie Angel

ISBN : 2200262515
Éditeur : Armand Colin 2003


L'ambition de cet ouvrage est de cerner au plus près la dimension familiale presque toujours présente dans les toxicomanies, dimension trop longtemps - et trop souvent encore - négligée, alors qu'il s'agit d'un facteur majeur d'approche, de compréhension et de soin du phénomène. Quinze ans de réflexions et de pratiques psychothérapeutiques exercées de manière évolutive et critique auprès d'adolescents toxicomanes et de leurs proches séparent ce livre d'une première synthèse, qui fit date, et que proposaient les mêmes auteurs. Ces derniers, qui comptèrent parmi les premiers introducteurs en France de l'approche familiale systémique des pathologies psychiques, se sont attachés ici à présenter et justifier les deux positions qui structurent ce type d'approche appliquée au phénomène toxicomaniaque : - Une hypothèse causale : il existe incontestablement des facteurs familiaux de la toxico-dépendance. Etayer cette hypothèse nécessite une armature conceptuelle, un savoir enquêter spécifique, un débrouillage averti des entrelacs familiaux. - Une conviction thérapeutique : le travail sur les interactions familiales permet de redynamiser des comportements et des relations empoisonnés par les pathologies addictives, et notamment toxicomaniaques. Les relations familiales sont malades de la dépendance. Mais dans l'approche clinique des toxicomanies comme en d'autres domaines, on ne saurait se contenter de la formulation d'hypothèses étiologiques " objectives ". C'est pourquoi le présent ouvrage, enrichi de la présentation de nombreux cas cliniques, propose un aller-retour constant entre l'élaboration conceptuelle et l'épreuve thérapeutique. Au total, ce livre représente une mise au point nécessaire à tous ceux qui veulent aborder et comprendre les problèmes liés à la drogue. Il intéressera tant les soignants, les étudiants, les formateurs en addictologie, que les proches des toxicomanes désireux de comprendre à quel point ils sont nécessairement concernés et impliqués par la souffrance de " leur " toxicomane. SYLVIE ANGEL est psychiatre, thérapeute familiale, fondatrice et directrice médicale du Centre de Thérapie Familiale Monceau, Paris. PIERRE ANGEL, professeur de psychopathologie à l'Université Paris 8, est psychiatre, thérapeute familial, et directeur général du Centre Monceau. Les auteurs ont fondé Pluralis, centre qui regroupe des praticiens de différentes techniques de psychothérapie.

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23 janvier 2012

Super amendes pour téléchargement illégal

 

En juin : 1,92 million $ pour téléchargement illégal

Publié le 1 août 2009 à 18:29

 

Alors qu'un étudiant de Boston vient d'être condamné à 675 000 $ d'amende pour téléchargement illégal et partage de musique en ligne, il est peut-être bon de rappeler un précédent récent, en juin 2009, dans la seule autre affaire qui ait été jusqu'au procès, une femme a été condamnée à 1,92 million $ d'amende pour le même motif. Deux histoires exceptionnelles, car les autres affaires ont été réglées à l'amiable.

 

Jammie Thomas-Rasset, 32 ans, mariée quatre enfants, travaillant pour une tribu indienne, habitant à Brainerd dans l'état du Minnesota, proposait, en 2007, pas moins de 1 700 chansons sur un site de partage en ligne. Comme l'étudiant, contrairement à tous les autres cas précédents, elle a refusé un accord transactionnel avec l'industrie du disque qui propsoait l'abandon des poursuites contre le versement de 3 à 5 000 dollars. Le 18 juin, Thomas-Rasset a été condamnée en deuxième instance à 80 000 $ pour chacune des 24 chansons retenues dans la plainte, soit un total de 1,92 millions $. Un premier jugement en 2007 lui avait infligé 222 000 $ d'amende. Après le second jugement, le plaignant, la Recording Industry Association of America (RIAA) a souligné qu'elle avait été toujours ouverte à un accord, mais que Thomas-Rasset avait refusé.

En commentant le jugement, la RIAA expliquait que 1 700 chansons en libre accès sur le réseau peer-to-peer Kazaa choisi par Thomas-Rasset qui avait 2,3 millions d'utilisateurs à l'époque, équivalaient à 150 CD dont elle distribuerait des copies dans la rue. La RIAA ajoutait qu'elle avait volontairement limité sa plainte à 24 chansons parmi les 1 700.
22 janvier 2012

uto Shippuuden

 

 

 



 

Titre Original : Naruto Shippuuden
Année de Production : 2007
Studio : [TV TOKYO] [STUDIO PIERROT] [ANIPLEX [SONY MUSIC ENT. VISUAL WORKS]
Genres : [ACTION] [AVENTURE] [COMBAT & ARTS MART.]
Auteur : [KISHIMOTO MASASHI]
Type & Durée : EPS 25 mins (en cours)



Après 2 ans d'attente, on reprend enfin l'histoire du manga on retrouve Naruto de retour à Konoha trois ans après son voyage d'entraînement avec
Jiraiya. Konoha n'a pas changé, enfin presque. Notre cher héros retrouve une Sakura bien plus forte, un Kakashi  toujours fidèle à lui-même, et
des compagnons qui n'ont pas l'air d'avoir chômé ces trois dernières années, mais les retrouvailles seront de courte durée... Akatsuki reprend
aussi du service et, qui plus est, a l'air de sortir les grands moyens pour exécuter ses plans. Naruto et les autres équipes sont dépêchés pour
les contrer, un bon moyen pour voir les résultats d'entraînement de tous. Tout au long des ses aventures, Naruto devra faire face à divers
périples et choix bien plus difficiles qu'auparavant. Il devra fournir plus d'efforts et changer d'attitude pour protéger ses amis et surtout
espérer ramener Sasuke...

22 janvier 2012

Ça - Il est revenu par allo ciné

Ça - Il est revenu



Une créature sans nom, Ca, répand la terreur et la mort dans la petite ville de Derry. Jusqu'à ce qu'une bande d'enfants mette fin aux agissements du monstre. Trente plus tard, les sept amis se réunissent à Derry : Ca est revenu...

22 janvier 2012

Les Ailes de la Nuit par allo ciné

Les Ailes de la Nuit



Richard Dees, journaliste sans scrupule d'un magazine à scandale, se dispute avec Katherine Blair, une jeune journaliste. Katherine veut faire ses preuves en enquêtant sur des crimes commis par un tueur en série, mais Richard ne veut pas laisser sa place. Les deux journalistes vont alors devoir faire équipe pour débusquer ce tueur très particulier...
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22 janvier 2012

Shining : Les couloirs de la peur par allo ciné


Shining : Les couloirs de la peur



Jack Torrance, écrivain en quête d'inspiration, devient gardien saisonnier dans un hôtel du Colorado ou il espère terminer son nouveau roman. Il s'installe avec sa famille, son épouse Wendy et son fils Danny, mais se laisse peu à peu influencer par l'atmosphère sinistre du lieu.

 

 

22 janvier 2012

La facture record des catastrophes naturelles en 2011

La facture record des catastrophes naturelles en 2011

Des habitants regardent le coucher de soleil dans la préfecture nippone de Miyagi endeuillée par un tsunami, le 1er janvier 2012.

afp.com/JIJI PRESS

Les pertes économiques consécutives à des catastrophes naturelles ont atteint un niveau record en 2011. L'étude annuelle de l'ONU publiée ce mercredi indique un total de 286 milliards d'euros. 

2011 décroche un triste record. L'ONU a enregistré quelque 302 catastrophes naturelles qui ont provoqué le décès de 29782 personnes, affecté quelque 260 millions d'êtres humains et infligé des coûts économiques records. Le séisme qui a frappé le Japon en mars représente la plus grande part des pertes économiques essuyées cette année, avec 210 milliards de dollars.  

"Le grand tremblement de terre au Japon et le tsunami qui a suivi nous rappelle à tous que nous ne pouvons pas ignorer les leçons de l'histoire", a déclaré la directrice de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes des Nations unies (UNISDR), Margareta Wahlström, citée dans un communiqué. "Les grandes villes situées sur des zones sismiques doivent prendre au sérieux la probabilité que les évènements se reproduisent", a-t-elle ajouté. Une grande majorité des pertes humaines sont liées à des tremblements de terre: 20943 (dont 19846 au Japon) sur 29782. 

Le dernier record était détenu par l'année 2005 avec 243 milliards de dollars, selon l'étude menée par l'ONU et le Centre de Recherche sur l'Epidemiologie des Désastres (Cred) de l'université de Louvain (Belgique). Les statistiques publiées par l'ONU sont semblables à celles du réassureur Swiss Re, qui a estimé que les dommages enregistrés en 2011 dans le monde avaient atteint 350 milliards de dollars, soit la deuxième année la plus coûteuse pour la profession, après 2005. Cette année-là avait été marquée par de nombreux ouragans, comme Katrina, Wilma ou Rita qui ont causé à eux seuls des coûts de 100 milliards de dollars pour les assureurs. 

Certains pays sont "mal protégés"

En 2011, outre les tremblements de terre au Japon, en Turquie et en Nouvelle-Zélande, d'importantes inondations en Thaïlande et en Australie ont alourdi la facture, de même que des ouragans aux Etats-Unis. "Les désastres en 2011 ont montré que les pays développés ainsi que les pays à revenu moyen ne sont pas protégés contre les catastrophes dévastatrices", a fait valoir la directrice du Cred, Debarati Guha-Sapir, lors d'une conférence de presse. 

Elle a par ailleurs souligné que "les pertes économiques n'étaient pas la seule façon d'évaluer l'impact des désastres", soulignant les conséquences en termes de santé enregistrées par les populations affectées, notamment lors d'innondations. Ainsi, des études révèlent que les enfants ayant enduré des inondations sont plus enclins à développer des infections respiratoires, a-t-elle expliqué.Or, a-t-elle relevé, "les inondations restent le désastre qui dispose du plus grand potentiel en matière de prévention". 

Vecteurs de maladie et de pauvreté, les catastrophes naturelles restent difficiles à gérer. La prévention reste un des seuls moyens de lutte.  

 

22 janvier 2012

Le Concordia, "bombe écologique" échouée près de l'île du Giglio

Le Concordia, "bombe écologique" échouée près de l'île du Giglio

Après le naufrage du Concordia, les autorités italiennes craignent qu'au drame humain s'ajoute un désastre écologique.

REUTERS

Les autorités craignent un désastre écologique pour le joyau touristique italien, après le naufrage du paquebot de croisière Costa Concordia. Dans ses cuves, 2380 tonnes de gazole menacent de s'échapper. 

Un désastre écologique ajouté au drame humain? C'est ce que craignent les autorités italiennes après le naufrage du paquebot de croisière Costa Concordia, où onze personnes ont perdu la vie. Avec une forte inclinaison, l'imposant navire a échoué depuis vendredi soir sur un rocher à 50 mètres des rives de l'île du Giglio, joyau touristique de la Toscane. 

"Nous avons une bombe écologique à l'intérieur du navire", s'alarmait lundi le maire de l'île, Sergio Ortelli. Dans les cuves du navire résident en effet 2380 tonnes de carburant, du gazole dense et lourd qui risque, en cas de fuite, de se sédimenter dans les fonds marin. "Ce serait un désastre [...] avec les effets, connus en pareil cas, sur la faune marine et les oiseaux", s'inquiètait à son tour le ministre italien de l'Environnement, Corrado Clini. 

Rome entend décréter, dès cette semaine, l'état de catastrophe naturelle sur la zone. L'objectif est de mobiliser le maximum de ressources financières et humaines afin d'éviter une pollution du parc naturel entourant le Giglio

Le pompage du gazole prendra des semaines

Par précaution, une série de bouées jaunes flottent, ce mardi, autour du bateau, avec un dispositif similaire à un buvard contre le gazole. Les pompiers, qui participent aux opérations de protection autour de l'épave, se veulent rassurants: "Les risques de pollution sont minimes [car] l'épave ne bouge pas, elle est stable", d'après Luca Cari, l'un de leurs porte-paroles. Et rappelle qu'il s'agit d'un bateau de croisière et pas d'un pétrolier "donc pas de quantité gigantesque de carburant, précise-t-il".  

Pour enlever tout le carburant, on parle de semaines 

Il faut maintenant pomper ce carburant. "Nous attendons encore du matériel de plongée et des équipements spéciaux", affirme ce mardi Rene Robben, le superviseur des plongeurs de l'entreprise néerlandaise Smit Salvage. "Pour enlever tout le carburant, on parle de semaines", explique son collègue ingénieur Jan Van De Garde. La société, dont une vingtaine d'employés est sur place, a été chargée par le propriétaire du Costa Concordia de pomper les 2380 tonnes de carburant des cales du navire. 

Comment gérer l'épave du Concordia?

Mais le plus difficile est à venir. "Démanteler le plus gros bateau de croisière jamais construit en Italie [s'annonce comme] une tâche titanesque", explique l'envoyée spéciale de France Info, Anaïs Feuga. Le patron de la société propriétaire du navire, Pier Luigi Fosch, envisage de faire soulever "par des ballons" le paquebot... "Il y a plusieurs alternatives, mais en tout premier lieu nous devons songer à colmater les voies d'eau", a-t-il ajouté. 

Démanteler le Concordia, une tâche titanesque 

L'un des employés de Smit Salvage a déclaré, sous couvert de l'anonymat, qu'il est pour l'instant exclu de découper sur place le navire de 115 000 tonnes. Et craint que le Concordia, en équilibre au bord d'une falaise sous-marine, ne soit poussé par les vagues et la mauvaise météo vers une mer plus profonde, coulant complètement. 

L'île du Giglio est réputée pour ses criques rocheuses et son charme rustique. Peuplée de 800 habitants en hiver, sa population est multipliée par six en été. La zone maritime autour de l'île est connue comme un sanctuaire pour les baleines. Les responsables locaux réclament la fin de la tradition de la révérence, dite "inchino", des grands bateaux naviguant à proximité de l'île, s'en approchant dangereusement. 

 

Diaporama(s)

Costa Concordia, récit d'un naufrage

Cliquez sur l'image pour voir le diaporama. (Crédit photo afp.com/Filippo Monteforte)

22 janvier 2012

La météorite marocaine vient bien de Mars

La météorite marocaine vient bien de Mars

Un groupe de huit experts de la Meteoritical Society, instance scientifique internationale de référence, a analysé pendant plus d'un mois des fragments de cette météorite et conclu qu'elle provenait bien de la planète rouge (photo d'illustration).

REUTERS

Les experts ont examiné pendant des mois cette météorite de sept kilos et en ont confirmé l'origine. Ce serait l'une des plus chères du marché, avec un prix allant de dix à vingt fois celui de l'or. 

Une météorite rare de sept kilos, dont la chute a été observée au Maroc l'été dernier, vient de Mars, confirment des experts qui qualifient la découverte de précieuse tant pour la science que pour les courtiers de ces objets célestes. Un groupe de huit experts de la Meteoritical Society, instance scientifique internationale de référence, a analysé pendant plus d'un mois des fragments de cette météorite et conclu qu'elle provenait bien de la planète rouge, a précisé Carl Agee, directeur de l'Institute of Meteoritics à l'Université du Nouveau Mexique (sud-ouest des Etats-Unis). 

"Cette découverte est d'une énorme importance en raison de la qualité de la météorite", qui n'a pas été contaminée par un long séjour sur notre planète avant d'être découverte, a-t-il expliqué. La rareté de cette roche martienne, baptisée Tissint, réside dans le fait qu'elle est la cinquième dans les annales dont la chute a été observée par des témoins, a souligné Carl Agee, dont l'institut vient d'en acquérir un morceau de 108 grammes. 

"L'une des plus chères sur le marché"

Les morceaux de la météorite, dont le poids varie d'un à 987 grammes, ont été retrouvés éparpillés, fin 2011, par des nomades qui les ont vendus à des courtiers. Ces derniers les ont revendus à des collectionneurs privés et des musées du monde entier à des prix variant de 500 à 1 000 dollars le gramme, selon Carl Agee. La valeur de cette météorite est ainsi de 10 à 20 fois supérieure à celle de l'or, dont le gramme s'échange à environ 56 dollars. 

Carl Agee a souligné que des météorites venant de Mars, tombant sur la Terre, ne sont observés que tous les 50 ans en moyenne, la dernière fois en 1962 au Nigeria et la première fois en France en 1815 près du village de Chassigny (Haute-Marne). Cette météorite française est "probablement l'une des plus chères sur le marché", selon lui. Au total, une centaine de météorites d'origine martienne ont été retrouvées à ce jour. 

Double bang supersonique

Cette météorite provient de débris qui ont résulté de l'impact, dans le passé, d'un astéroïde qui s'est écrasé sur Mars. Ces débris peuvent voyager dans l'espace pendant des millions d'années avant de se retrouver sur la Terre.  

Selon le rapport de la Meteoritical Society, "le 18 juillet, vers deux heures du matin, une boule de feu a été observée par plusieurs personnes dans la région de la vallée d'Oued Drâa à l'est de Tata au Maroc". "Un des témoins oculaires, Aznid Lhou, a dit que cette boule était d'abord de couleur jaune avant de tourner au vert, éclairant toute la région et se brisant apparemment en deux morceaux". Ces témoins ont également indiqué qu'un "double bang supersonique" avait retenti. 

Avec
 
22 janvier 2012

Le commandant du Concordia a suivi son instinct de survie

Le commandant du Concordia a-t-il été victime de son instinct de survie?

Francesco Schettino a suivi une pulsion de survie en s'échappant du bateau.

REUTERS/Stringer

Le commandant a abandonné le navire alors que des milliers de personnes étaient encore bloquées sur l'épave. Aurait-il pu lutter contre son instinct de survie? 

Courage, fuyons. Au cours du naufrage du Concordia, le commandant Francesco Schettino a fait le choix de se protéger plutôt que de sauver les passagers. Et ce au mépris même de la loi qui l'obligeait à rester à bord. Un acte, certes, dénué de toute bravoure, mais qui est l'exemple type de l'instinct de survie. Jean-Claude Seznec, psychiatre et auteur de J'arrête de lutter avec mon corps, explique que "l'angoisse de mort du commandant a nécessité une réponse immédiate, qui l'a fait réagir sans considérer les conséquences à long terme". Il a réagi de manière automatique, "en arbitrant avec ses propres critères". L'argument "les femmes et les enfants d'abord" n'a pas beaucoup pesé. 

Le principe de l'instinct de survie est simple : "il y a le feu, je fuis". Visiblement, cela fonctionne aussi pour l'eau. Antoine Pelissolo, professeur de psychiatrie à Paris VI, affirme que la décision instinctive se fait en deux temps: "d'abord, le premier réflexe se dirige vers soi-même. C'est seulement dans un deuxième temps que l'individu pense aux autres." L'impulsion de survie n'est donc pas totalement égoïste. "Il y a beaucoup d'espèces qui mettent leur instinct au service du groupe, précise-t-il. Certains oiseaux préviennent par leur cri le reste de leur groupe, au risque de se mettre eux-mêmes en danger".  

Un réflexe qu'il est possible de modifier... légèrement

Mais l'homme aussi peut faire preuve d'altruisme et dépasser le premier stade de réflexion, même dans l'urgence. Manrico Giampietroni, l'héroïque commissaire de bord du Concordia, a préféré faire passer la vie des autres avant la sienne. Il a sauvé des dizaines de personnes, au risque de mourir dans la catastrophe. Jean-Claude Seznec explique que "c'est le caractère de chacun qui définit les réactions". Nous sommes tous différents, donc nos impulsions le sont également.  

Autre facteur qui peut modifier nos comportements: l'apprentissage. "Même si les réflexes de survie sont le plus souvent innés, il est possible de les modifier légèrement" assurent de concert les deux spécialistes. C'est pourquoi la formation et l'entraînement sont essentiels. Le psychiatre explique que "les pilotes d'avion ont très régulièrement des stages qui les confrontent à toutes sortes de catastrophes. Cela leur permet d'acquérir des réflexes, qui leur reviendront en mémoire le jour où ils seront dans une situation dangereuse." Mais tout cela reste purement théorique. 

A l'heure où beaucoup s'insurgent donc du comportement du commandant, Jean-Claude Seznec fait le point. "On peut ne pas être d'accord avec la décision qu'il a prise. Mais on ne peut pas vraiment le juger car nous ne sommes pas à sa place". Pour le faire, il faudrait que nous ayons tous au moins une fois été confronté à une situation similaire. Combien d'entre-nous auraient alors jugé, tout comme le commandant,qu'il faisait décidément bien "noir dans l'épave"

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