Bartabas, Jérôme Garcin
Quatrième de couverture
Biographie de l'auteur
Observateur, chargé des pages culturelles. Il est également producteur et animateur de l'émission Le Masque et la plume sur France Inter et chroniqueur littéraire à La Provence. Il est notamment l'auteur de La chute de cheval, prix Roger Nimier 1998, de C'était tous les jours tempête, prix Maurice Genevoix 2001, et de Théâtre intime, prix Essai France Télévisions 2003, tous parus aux Editions Gallimard.
Commentaires des lecteurs sur Amazone :
Dès les premières pages de ce livre, cette "biographie" dépasse le simple cadre auquel ce type d'exercice est à priori normalement astreint.
Cet homme transforme la vie de Bartabas en une formidable poésie et donne a cet homme si mystérieux une aura qui ne lui donne que plus de valeur. Si les spectacles de ce "héros" sont magnifiques, cet ouvrage ne donne que plus de valeur à ces réalisations.
Un ouvrage indispendable à tous les amoureux de l'art et des chevaux.
Bartabas « est un centaure sans identité, sans pedigree, sans particule et avec une dégaine de voyou. » Que dire, sinon sa sidération devant ce texte magnifique, poétique, aussi juste dans la forme que sur le fond ? Reflet d'une amitié pudique, d'une admiration tendre, d'une passion complice pour l'art équestre entre l'écrivain et cet homme de génie. Bartabas s'est inventé un nom, une vie à partir d'un rêve peuplé de chevaux. Ses ballets équestres ont fait le tour du monde, enchanté des publics qui venaient à lui et non l'inverse.
Peut-on oublier ce couple, Bartabas : « animal farouche doté de la faculté de séduire », que l'on croyait gitan et son cheval Zingaro, « le bohémien » : « Zingaro était son double, sa mémoire et son expérience. Il avait été son premier cheval, son premier amour, son premier bébé. Lorsqu'il avait mal, c'est auprès de son grand escogriffe qu'il trouvait du réconfort et de la tendresse. Lorsqu'il avait froid, c'est dans sa chaleur qu'il se réfugiait. Il se lovait entre ses deux antérieurs, appuyait sa tête sur le poitrail musculeux, et les lèvres douces du frison léchaient le crâne de l'écuyer retourné en enfance, dans un berceau de velours. »
Zingaro est mort, Bartabas est devenu un maître, il reste une énigme Jérôme Garcin nous l'a fait « approcher » avec émotion et élégance.
inconditionnels de Jerome Garcin ,fan de Bartabas, lâchez vous!
achetez ce livre merveilleux nous présentant un Bartabas humain, passionné , un homme de cheval unique au monde qui marquera notre histoire de la cavalerie.
bravo et merci jérome Garcin!
Bartabas est un artiste assez secret, peut-être moins par volonté propre qu'en raison de son caractère sauvage. Ce livre a le grand mérite de nous le faire découvrir. Il est magnifiquement écrit. C'est un beau témoignage d'amitié. Même la photo de couverture est absolument superbe, Bartabas à cheval hibou grand-duc au gant. Si vous aimez les spectacles de l'artiste, ce livre vous plaira certainement. Je trouve cependant dommage que Garcin n'ait pas mieux expliqué où et comment Bartabas a appris à monter et à dresser les chevaux. Le roman donne l'impression qu'il est né en selle, et s'étend à mon sens trop peu sur l'effort et la discipline exigés par l'équitation. En dépeignant Bartabas comme un libre bohémien, mi-voyou mi-artiste, je me demande s'il ne passe pas à côté d'autres traits essentiels de la personnalité de son héros. L'auteur est sans doute trop inconditionnel de l'artiste pour en donner une description entière: le livre gagne en passion ce qu'il perd en objectivité... pour le plus grand plaisir de ses lecteurs!