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le monde moderne d'Hélène !
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30 octobre 2008

la coccinelle

La coccinelle

 

coccinelle1

 



La coccinelle est un insecte certes, mais contrairement à beaucoup d’autres à l’aspect un peu repoussant, nous la trouvons jolie et nous l’aimons bien ! Gracieuse, colorée, elle a deux petites ailes délicates qui lui permettent de voler, bien qu’elle sache aussi marcher. Les agriculteurs et les jardiniers l’aiment aussi car elle leur rend de grands services : la coccinelle est en effet gourmande de pucerons et débarasse les cultures de ces parasites qui les grignotent et les abîment.

Il existe environ 5 000 espèces de coccinelles, réparties dans le Monde entier. On classe les différentes espèces selon le nombre de points noirs qu’elles ont sur le dos ! On en trouve à 2 points, jusqu’à 24 maximum. Celle que nous connaissons le plus en Europe est la Coccinella septempunctata ; elle a 7 points noir sur le dos.

Beaucoup de coccinelles hibernent en hiver et repointent le bout de leur nez au Printemps. C’est le moment où elles pondent, jusqu’à 100 bébés coccinelles qui naissent toutes collées les unes aux autres. Lorsqu’elle naissent, elles sont toutes noires. Ce sont de petites larves. Puis elles deviennent grises avec des tâches jaunes ou rouges. Après s’être nourries abondamment, elles se fixent sur une feuille et se transforment en nymphes (4 semaines environ après leur naissance). Une semaine après, la coccinelle adulte sort de son enveloppe. Et en quelques jours elle a les jolies couleurs que nous lui connaissons. La maman coccinelle quant à elle meurt peu de temps après avoir pondu, ainsi est faite la vie de la coccinelle !

Une coccinelle ne vit pas longtemps, un an environ. Mais pendant cette année elle devra déjouer bien des pièges pour ne pas se faire manger car elle ade nombreux ennemis : les fourmis (qui raffolent des larves de coccinelles), la mante religieuse, les oiseaux, certaines araignées...

coccinelle2

 



La naissance d'une coccinelle:

larve2


Larve de coccinelle.

 

 

nymphe


Nymphe de coccinelle.

 

 

sort-nymphe


La coccinelle sort de la nymphe.

 

 

fin-eclosion


La petite cocinnelle sortie de la nymphe.

 

 

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30 octobre 2008

Les coccinelles

Les Coccinelles

Les Coccinelles

La coccinelle est un insecte, un coléoptère de la famille des coccinellidés.
Par sa forme et ses couleurs attrayantes, elle est l'un des rares insectes à attirer la sympathie de l'homme.

La coccinelle est un petit prédateur.

La coccinelle se nomme de différentes façon selon les pays : "coccinelle" pour les Français, "Lady Bird" (mademoiselle oiseau) pour les Anglais, "Marienkäfer" (scarabé de Marie) en Allemagne, "catarineta" en occitan, ... et bien sûr elle est communément appelée "bête à bon Dieu", c'est un insecte porte bonheur selon des croyances.

Elles sont le plus souvent de couleurs vives, tachés de noir sur fond rouge ou jaune, pour mettre en garde contre leur goût désagréable. De forme ovale, elle mesure entre 3,5 et 5,5 millimètre selon l'espèce.

Les Coccinelles

 

Les CoccinellesLes coccinelles ont une forme hémisphérique, la partie la plus colorée de leur corps correspond aux deux ailes dures ( élytres = ailes antérieures transformées en étuis cornés rigides ) qui protégent les deux ailes membraneuses leur permettant de voler. La couleur rouge des élytres indique aux prédateurs un danger, en effet les coccinelles ont un sang au goût fort et désagréable, qu'elles peuvent faire sortir des articulations de leurs pattes lorsque se sentent en danger.

Ces élytres sont généralement ornées d'un nombre de taches variable selon l'espèce et l'individu.

On a cru à tort que ce nombre indiquait l'âge de l'insecte mais il n'en est rien.

On peut observer chez cet insecte une variété de couleurs et de motifs impressionnante.
Il existe en effet environ 3000 espèces de coccinelles dans le monde, dont 90 en France.
Alors que la morphologie générale de la coccinelle ne varie pas d'une espèce à une autre, les points situés sur les élytres 'indiquent l'espèce de la coccinelle.
Chaque espèce est plus ou moins "spécialisée", s'attaquant à une proie précise, sur un végétal considéré. La coccinelle a 7 points est la plus fréquente.

 

Cycle de vie et métamorphose

La métamorphose de la coccinelle se fait en 4 temps : oeuf, larve, nymphe et l'adulte.

Au printemps, le mâle et la femelle s'accouplent. Au moment de pondre, la femelle choisit une feuille envahie de pucerons.
Elle s'y installe et commence à pondre ses oeufs ( entre 100 et 400 oeufs). Les oeufs sont de très petite taille et de couleur jaune.

Au bout de sept jours les larves sortent.
Les larves, fuselées, de couleur bleu métallique - grisâtre, ont un appétit extraordinaire et peuvent dévorer plusieurs centaines de pucerons pendant les 3 semaines que dure leur développement.

Les larves grossissent à vue d'oeil puis elles se suspendent à une feuille. La nymphe ressemble à une larve recroquevillée, accrochée à une feuille par quelques fils de soie.

Avant que la larve ne se transforme en coccinelle il lui faut huit jours.
Pendant ce temps la larve grossit. Puis une coccinelle jaune se libère de son enveloppe.
Et en quelques heures, elle devient rouge avec plusieurs point noirs.

 

Habitat

La coccinelle se rencontre principalement sur les arbres et arbustes mais on la trouve également sur les végétaux herbacés des jardins.

Elle mène, comme la plupart des coccinelles, une double vie : une vie active sur végétaux avec prise de nourriture, reproduction et accumulation de réserves au printemps, puis une vie ralentie en altitude, qui constitue une adaptation pour résister aux périodes défavorables, de l'été à l'hiver. Les coccinelles ont donc deux types d'habitats, ce qui explique leurs migrations de l'un à l'autre.

 

Les CoccinellesAlimentation des coccinelles

Les coccinelles sont des prédateurs pour petits insectes, cependant certaines espèces sont végétariennes.
Les coccinelles, larves et adultes, s'attaquent surtout aux pucerons et aux cochenilles.
On dit qu'elles sont aphidiphages ( c'est à dire qu'elles mangent uniquement des pucerons) mais selon leurs besoins et les conditions extérieures ( climat et abondance ou non de pucerons) il lui arrive de manger autre chose : elles sont généralement polyphage ( c'est à dire qu'elle ont un régime alimentaire varié).
Elles peuvent en manger plus de cinquante dans une journée.
Les coccinelles aident donc les plantes à se débarrasser de ces parasites.

La coccinelle est un prédateur bien organisé : Dans un premier temps, pour localiser au plus vite une colonie de pucerons, elle se déplace rapidement et en ligne droite. Puis, quand elle a détecté la colonie, elle se déplace lentement en virages successifs, en vue d'exploiter de façon maximale la colonie de pucerons.

 

 

 

 



Les CoccinellesMigration

Les effets conjugués de l'absence de nourriture (en général, les pucerons disparaissent en été), et de l'augmentation des températures, incitent les coccinelles à passer l'été à la fraîcheur à des altitudes moyennes (600-800 m).

Elles utilisent les ascendances des courants aériens qui leur permettent d'aller plus haut et plus loin, d'où des concentrations importantes de ces coléoptères dans certains endroits (plages, etc.). Ces rassemblements ponctuels laissent penser que les coccinelles sont en surnombre, alors que, globalement, leur population est en régression.

L'automne venu, elles se réunissent à l'abri, sous des écorces d'arbres, interstices de rochers, etc. Elles entrent en dormance (hibernation) jusqu'à une hausse des températures moyennes, qui favorisera leur réveil, et leur reproduction.

Lorsque les coccinelles adultes hivernent en des lieux humides (feuillages). Les coccinelles se mettent en groupe, serrées les unes contre les autres. Malheureusement durant cette période elles sont souvent attaquées par un champignon, le Beauveria.
Ce dernier peut parfois détruire 70 % des effectifs.

Un insecte utile à l'homme    

La lutte biologique est une méthode de lutte contre les ravageurs des cultures, qui fait appel à des organismes vivants (prédateurs, parasitoïdes) ou à leurs produits (toxines bactériennes ou virales).
Cette méthode permet d'une part la préservation des cultures, d'autre part le respect de l'environnement et enfin l'absence de substance nocives pour l'homme.

La coccinelle est une prédatrice efficace fortement utilisé par l'homme pour protéger ses cultures.
Cet "insecticide à 6 pattes" possède un appétit pantagruélique.
L'adulte peut ingérer jusqu'à 100 pucerons par jour, la larve de dernier stade est encore plus vorace, pouvant ingérer jusqu'à 150 pucerons par jour (chiffre variable suivant la taille des pucerons et les conditions environnantes)
La coccinelle (larve ou adulte) perfore sa proie (morsure) et y injecte de la salive chargée de suc digestif.
Après quelques instants, il ne lui reste plus qu'à aspirer le contenu prédigéré de sa proie, n'en laissant subsister que la cuticule (c'est à dire la peau).

Les Coccinelles    Les Coccinelles    Les Coccinelles

23 octobre 2008

Spadel, Marc du Bois

Spadel, Marc du Bois

Toute une vie à se ressourcer

Publié dans L'invité du mois le jeudi 23 octobre 2008 13:25
 

Photographe: Julien Warnand
- L'innovation, c'est sa grande passion
- Chercher à croître en performances financières avant tout
- Dernière marque d'eau belge, Spa est la survivante

Photographe: Julien Warnand

"Quand un membre de la famille souhaite travailler dans le groupe, un certain nombre de pré-requis sont nécessaires", commence Marc du Bois. Et de détailler: "Il faut être universitaire, avoir un minimum de cinq ans d'expérience à l'extérieur et connaître plusieurs langues." Sa première mission, en 1994, au sein de Spadel: la commercialisation de Spa Reine dans le monde hospitalier. Côté marketing, il développe la marque Bru. Il s'occupe ensuite d'un nouveau département, le Business Development, et se découvre une vraie passion pour l'innovation. "Je me suis un peu inspiré de ce que j'ai pu vivre dans d'autres groupes."
En 2000, avec le décès accidentel de son frère Guy Bernard, les cartes sont redistribuées. Marc du Bois prend en charge le patrimonial, la réflexion stratégique, la représentation extérieure, la gestion du conseil d'administration, l'environnement et la supervision de la filiale anglaise. Jean-Philippe Despontin, déjà bras droit du précédent patron, se concentre alors sur l'opérationnel. En 2004, c'est l'acquisition des grandes sources De Wattwiller, en Alsace, en 2007, la vente de Spontin. Marc du Bois reprend la gestion du département juridique et la protection des parcs, l'environnemental et le patrimonial, les ressources aquifères. Il gère les filiales à l'étranger, s'occupe de la stratégie et du développement externe. En 2007, le groupe Spadel a développé un chiffre d'affaires de 255 millions d'euros et emploie 775 personnes occupées.
Pour l'administrateur délégué, l'évolution va dans la bonne direction. "Spa est leader au Benelux et est exportée dans une trentaine de pays", détaille-t-il. "Bru a pour régions phares la Belgique et le Luxembourg. Wattwiller est vendue en France et Brecon Beacons au Pays de Galles et dans les Midlands. Nous ne cherchons pas à croître en volume à tout prix, mais bien en performances financières. Nous avons pris des décisions qui ont eu pour conséquence de réduire le chiffre d'affaires et le volume des ventes. Nous avons vendu Spontin, arrêté la commercialisation dans une vingtaine de pays, fermé notre bureau commercial aux Etats-Unis, arrêté certaines gammes de produits. Nous avons véritablement recentré l'activité du groupe. Nous nourrissons nos marques, et ce, chaque année. Depuis 2000, nous avons lancé la nouvelle gamme Spa Reine, rénové la gamme Barissart, lancé la Bru plate, des limonades plates en carton, modifié des recettes sur la gamme des gazeuses. Comme nous ne pouvons travailler sur le contenu, nous le faisons sur le contenant." Car le contexte du marché, très concurrentiel, n'est pas facile.
Saviez-vous que le Belge boit 140 litres d'eau en bouteille par an? Seuls le Français et l'Italien font mieux, le Hollandais se limitant à 20 litres. "Nous devons rester créatifs et ingénieux pour mettre sur le marché des produits qui satisfassent les consommateurs", ajoute Marc du Bois. Chez Spadel, on fait du développement durable bien avant la lettre, depuis cent ans, et pour produit de qualité. "L'eau de Spa est une des eaux les mieux protégées d'Europe avec un périmètre de protection de 14 000 hectares. Nous avons investi en réduction d'emballages et en co-génération." Elle le vaut bien. "Spa est la dernière marque d'eau belge, la survivante." Et, comme Gloria Gaynor, elle compte chanter encore longtemps: "I will survive".


Chez Spadel, on fait du développement durable bien avant la lettre, depuis cent ans

Mon coup de génie

Photographe: Julien Warnand

"Je suis plutôt d'un naturel discret. Si j'ai eu un coup de génie, pour autant que l'on puisse appeler cela ainsi, c'est d'avoir renforcé l'animation. Ce qui a permis à l'ensemble des marques du groupe de se développer, mais aussi d'être rajeunies. Ainsi, la marque Spa Reine est aujourd'hui nettement mieux perçue dans le groupe et parmi les consommateurs. Ce n'est pas pour rien si un tiers des Belges boivent aujourd'hui Spa Reine. Auparavant, c'était une marque un peu poussiéreuse et consommée sans savoir exactement pourquoi. On la consommait plus par imitation, pour faire comme sa mère ou sa grand-mère. On en avait toujours bu à la maison. Nous avons été assez précurseurs en termes de développement durable, mais inconsciemment, puisque notre produit vient de la nature. Toutes les mesures de protection ont été mises en place pour le protéger. Comme Monsieur Jourdain faisait de la prose, mes prédécesseurs ont fait du développement durable sans le savoir. Les sels de déneigement sont interdits dans la région de Spa. Nous n'avons plus ni bovins, ni ovins, ni activités fermières, dans la région. Nous avons passé des conventions avec la division Nature et Forêts qui prône le reboisement à 50 % de feuillus et 50 % de résineux. Nous estimons que c'est important."


Mon coup de force

"Je n'ai jamais fait de coup de force. J'ai toujours eu une manière de gérer qui consiste à dire plutôt qu'être une poigne de fer dans un gant de velours. Je n'ai jamais rien obtenu par la force. Vraiment, cela ne me correspond pas .Je sais ce que je veux, je sais où je veux aller, mais je n'ai jamais agi avec la force."


Mon coup tordu

"Je n'ai jamais fait de coup tordu. La vie m'a appris à dire les choses franchement, platement même. On aime ou on n'aime pas. Quand je suis content, je le dis, quand je ne le suis pas, je le dis aussi. Je suis un bon joueur, mais un mauvais perdant. Je fais les choses pour gagner, je fais des choses pour réussir. Il m'arrive de dire à mes enfants: 'Aujourd'hui, il faut tenter de faire mieux qu'hier. C'est vraiment ma motivation."


Mon coup de geule

"Je ne gueule pas. Je préfère, le cas échéant, quitter une réunion. Je pense qu'en gueulant, on n'obtient rien .Chez Spadel, on travaille en équipes, c'est un des grands attraits de la maison. On a la chance d'attirer l'expérience de gens qui ont bourlingué dix ou quinze ans à travers l'Europe, le monde, dans de grands groupes. Quand ils arrivent chez Spadel, ils trouvent des valeurs qu'ils apprécient. Ils ont l'occasion de contribuer à la stratégie. Il y a une transparence, pas de reporting comme on peut en trouver dans les grands groupes, mais bien des valeurs humaines. Cette richesse, c'est très intéressant pour nous."

7 octobre 2008

Interview de Louisy Joseph !

Interview de Louisy Joseph !



Avec le succès de son premier single Assis par terre, extrait de son premier album La saison des amours, Louisy Joseph s'est imposée sur nos ondes cet été. Aujourd'hui elle arrive avec un nouveau titre Mes insomnies pour continuer à nous présenter son univers. Nous l'avons rencontrée et elle se livre à coeur ouvert sur son histoire, son succès et son avenir... c'est parti !

Bonjour Louisy Joseph et bienvenue sur Palace Sans revenir sur l'aventure des L5, comment as-tu vécu la transition entre la fin du groupe et ton projet solo ?

Légitimement : c'était la fin, cela devait arriver. On nous prédisait la fin à chaque année, à chaque album et à chaque titre... Donc au bout de 7 ans, je crois que, même nous, nous étions prêtes à mettre les pieds dans le plat pour que cela s'arrête parce qu'on ne se voyait pas finir comme cela à plus de 30 ans avec le même parcours. Il fallait que l'on se sépare. Cela s'est fait à la fin du contrat car on voulait respecter et honorer le contrat qu'on avait signé. Ensuite j'ai vendu mon image pour quelques marques de cosmétique pour continuer à garder ce terrain alimentaire sur lequel on pouvait jongler. J'ai arrêté la tournée que je devais faire avec les filles et j'ai continué en solo pour préparer ma sortie et mon album à moi.

As-tu eu des moments de doute ?

Non. Je me suis peut-être dit que mon seul moment de \"gloire\" était celui avec les filles mais cela ne m'a pas empêché de tester quand même parce que c'était une certitude, il fallait que je le fasse, que cela soit bien accueilli ou pas. Je ne suis pas là par hasard. Je n'ai pas tenu 7 ans dans ce groupe par hasard non plus. C'est vraiment une volonté, une profession de foi que je suis en train de faire. La musique, cela fait partie de l'échelonnement de mes pas. C'est aussi cela qui me fait grandir, m'épanouir et c'est comme cela que j'envisage ma vie.


Comment s'est passée la rencontre avec Pascal Obispo ?


Elle s'est passée en 2006, j'étais encore avec les filles, j'étais sous contrat. Cela s'est fait grâce à un agent de sécurité commun qui m'a dit : \"je sais que tu cherches à faire ton album, tu devrais l'appeler...\". On a échangé nos numéros, on a discuté un petit peu de mes projets, de ce que j'envisageais et ce que lui pouvait me proposer. Cela a mis du temps car il a fallu qu'on apprenne à se connaître et savoir ce dont j'avais envie.

Je voulais que cela se fasse par feeling même si j'aurai pu me dire qu'il fallait absolument que je fasse quelque chose. S'il n'y avait pas eu de feeling avec lui, cela aurait été difficile et il m'a vraiment mise à l'aise. Il m'a rassurée sur le parcours que j'avais fait avec les filles. Il m'a vraiment considérée comme une véritable artiste et il m'a donnée cette chance en s'arrêtant sur mon cas.


Est-ce que pour toi cela a été une surprise que Pascal Obispo s'intéresse à toi par rapport à son style musical ?


Musicalement, j'étais persuadée de ça. Les préjugés sont tombés les uns après les autres. Il touche à énormément de styles musicaux différents : il en a un qui lui ressemble mais il a la possibilité de remonter la carrière de certains artistes en les aidant à recadrer et retrouver leur notoriété et leur succès.

Par rapport au style du groupe des L5, ton choix artistique est très différent. Etais-tu frustrée à l'époque?

C'était normal que je veuille me retrouver dans quelque chose qui me ressemble. Les L5 ne ressemblaient ni à Marjorie, ni à Coralie, ni à Claire, ni à Alexandra, ni à moi. Cela ressemblait au groupe qu'ils envisageaient. L'émission a été faite de cette façon. On avait un album et on avait 5 filles qui y correspondaient. C'est comme cela que l'album a été conçu.

Aujourd'hui, c'est uniquement la musique qui m'a fait faire de la musique. J'ai l'impression que c'est un hommage et que je ne pouvais pas passer à autre chose sans faire cet album. C'est comme cela que je devais raconter mon histoire. C'est un peu ma carte d'identité. Cela raconte les 7 ans avant, les 7 ans pendant et les années que je vis aujourd'hui dans la musique.

Le premier extrait de ton album Assis par terre a été le succès de l'été. As-tu été surprise? (notamment par l'adhésion du public au thème pas si facile...)

C'est au-delà de mes espérances. Ce sont des choses que j'ai vécu et en même temps, j'ai l'impression de ne pas être la seule à les avoir vécues. Il y a beaucoup de gens qui vivent à des degrés différents cette formule \"Assis par terre\" et qui attendent d'avoir de l'aide de quelqu'un. Je l'ai vécue dans tous les sens du terme.

Pascal Obispo, John Mamann, les compositeurs et les auteurs de cet album m'ont vraiment donnée la possibilité d'avoir des lueurs d'espoir partout. Même si on est positif dans la vie, il y a des moments où on ne voit pas les choses vraiment de cette façon là. Grâce à eux, même si je voulais que cela marche, ils m'ont donné beaucoup plus que ça.


Peut-être que l'expérience de la télé-réalité t'a blindée par rapport aux critiques ?


Oui mais est-ce que je vais changer ma façon de chanter parce qu'il y a des gens qui remarquent que je fais un \"...hum..\" qui les dérange peut-être. Moi comment je devrais le faire ? Dites-moi comment je devrais chanter ? A ce moment là, cela change toute la donne et on obtient des chanteurs de télé-réalité comme j'ai été. Le côté télé-réalité n'a pas été non plus le côté préféré de l'opinion publique.

Aujourd'hui, je n'ai envie que d'une chose : conduire mon propre véhicule. Pour ceux qui me suivront, je sais qu'ils auront compris quelque chose.

Comme Christophe Maé, ton son est plus roots, reggae... Est-ce que, pour toi, cela manquait au paysage musical français ?

Heureusement que Christophe est arrivé. Je n'ai pas l'impression d'apporter la même chose que Christophe, à part la lueur d'espoir et la communication directe avec le public quand on fait cette musique là. Je suis née avec le reggae. Dans ma culture martiniquaise, je vis avec le reggae et les chansons parlent avec le peuple directement. C'est dans cet esprit là que j'aime la musique. Sinon cela veut dire que l'on ne donne rien aux gens.

Le poids et la justesse des mots, c'est pareil. Si ce sont des auteurs qui les ont écrits, c'est parce que je n'ai pas l'expérience d'être une auteure parfaite. C'était pour universaliser mon histoire et c'est ce qui s'est passé avec Lionel Florence, Elodie Hesme, Alana Filippi et Fred Lebovici. Les auteurs de cet album sont des gens qui ont déjà un terrain d'avance par rapport à moi. Quand ils m'ont demandé de quoi j'avais envie de parler, je leur ai dit : de mes histoires, de ma vie, de l'amour mais en même temps, ce n'est pas de mon histoire que j'ai envie qu'on parle uniquement même si c'est ça le vecteur.

En passant par des rythmes reggae, tu restes dans un état d'esprit optimiste et la volonté d'aller de l'avant...

Même quand tout tient à un fil, il y a une lueur d'espoir. Je me suis faite tatouer une croix d'espérance dans le dos à un moment de ma vie où rien n'allait, où je ne voyais rien s'arranger alors que tout le monde me disait \"Regarde, c'est que du bonheur, tu vis un truc génial avec les filles !\". J'avais envie d'aller dans la rue et dire \"Personne ne voit que je suis malheureuse, que je ne vais pas bien !\". J'étais obligée de faire semblant et de revêtir le déguisement d'une artiste de télé-réalité.

Aujourd'hui, j'approche de mes 30 ans avec beaucoup plus de sérénité. J'ai peut-être moins besoin des gens dans le sens propre de ma vie. C'est à dire qu'aujourd'hui, je peux me lever le matin et avoir des objectifs qui m'appartiennent. A l'époque, c'était différent. J'avais l'impression que ma vie était axée par rapport à ce que M6 et Universal avaient décidé. Aujourd'hui, j'appartiens uniquement à mes choix et j'ai envie que ma musique n'ait aucune différence avec celle que je suis.

Je me lève le matin et Assis par terre me ressemble. Je me couche et Mes insomnies, c'est ma vie. Toutes les autres chansons font partie de mon âme. On croit rêver c'est une histoire qui concerne mon père et moi. Tam-tams c'est aussi l'éventualité que je ne pourrai rien faire d'autre de ma vie. Toutes ces chansons ne m'appartiennent pas en même temps parce que j'ai l'impression que dans le regard des gens il y a aussi une part d'eux...

Ton deuxième titre extrait de l'album est Mes insomnies. Pourquoi ce choix ?

J'ai l'impression que c'est une suite logique. C'est une façon de donner sa carte d'identité. On va passer par mon rang social de départ de cet album et mes nuits d'insomnie que j'ai passé à le faire et que j'ai commencé à vivre bien avant la fin de ce projet. Aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours eu des insomnies mais je ne crois pas que j'aurai pu commencer cette carrière solo en donnant cette image de moi. Il fallait que cela se comprenne et faire d'abord le tour du propriétaire, c'est difficile. Il faut savoir être incisif et savoir que les gens vont garder en mémoire la première image que l'on va leur donner.

Ton album s'intitule La saison des amours. L'amour est très présent dans l'album...

L'amour est perpétuel. Sur la pointe des pieds est pour expliquer les erreurs que l'on peut faire par amour. On est aussi violent quand on est amoureux. Moi, j'ai fait des erreurs parce que la seule chose que j'essayais de faire était d'optimiser mes chances de rester avec la personne que j'ai aimée. Des fois, on fait n'importe quoi. On peut être agressif. On bouscule l'horloge biologique de l'amour alors qu'on ne devrait pas être aussi mal à l'aise avec ça.

En étant dans cet état d'esprit et en arrivant à mettre des mots dessus, on arrive à comprendre la boulimie des choses que l'on a envie de vivre avec quelqu'un qu'on aime.

Tu dédies un titre à Janis Joplin. Comment as-tu découvert cette artiste qui n'est pas de ta génération ?

J'avais un surveillant dans mon collège, Raphaël, dont je me souviendrai toute ma vie car il a changé la mienne. J'avais 17 ans et il m' a fait écouter Janis Joplin. Je lui ai dit: \"Tu vois, les blacks, ils assurent\" et il m'a dit: \"Regarde la pochette !\". Je crois que je suis tombée amoureuse de toutes les contradictions qu'il y avait : dans sa tête, sur scène... On comprend des choses quand on voit le personnage alors que quand on entend son album, on n'a pas le même retour. Quand j'ai vu sa tête, j'ai changé d'avis sur ce que je pensais en général de la musique parce qu'elle m'a touchée avec des choses que je n'imaginais pas.

Je n'arrivais pas à comprendre tout le temps ses chansons mais elle, je la comprenais. Elle est devenue une légende malgré elle. C'est quelqu'un qui n'arrivait pas à dissocier la scène de sa vie. Elle souffrait, elle était écorchée vive, elle vivait tout à 200 à l'heure comme si elle allait mourir demain et c'est effectivement ce qui lui est arrivé. La drogue, l'alcool se sont mêlées à tout ça et ont un peu avorté ce qu'elle aurait pu faire musicalement. Mais je crois qu'aujourd'hui, je la réécouterai comme au premier jour. J'ai toujours les mêmes sensations, les mêmes sentiments. Je sais qu'elle est quelqu'un de poignant dans ma vie d'artiste. Si elle n'avait pas existé, je ne serai pas là à faire cette interview.

Y a-t-il d'autres artistes qui t'ont influencée ?

Très certainement. Cock Robin : c'est un des premiers qui m'a donné cette valeur de nostalgie. Quand j'ai écouté When your heart is weak, je devais avoir 10-12 ans. J'ai été marquée par sa voix. Quand j'étais petite, j'étais plus sensible à l'effet que me faisait la musique. Chez moi, on écoutait que du zouk. Il y avait une espèce de cosmos musical. Dès que j'écoutais quelque chose, j'étais éponge. En général, mon père avait tendance à changer dès que cela ne lui plaisait pas. Mon père ne comprenait pas trop ce qu'il se passait mais il y avait quelque chose de très interne avec la musique.

Il y a eu aussi Bonnie Tyler car sa qualité d'interprète m'a touchée. Je crois qu'il n'y a pas vraiment de césure entre elle et Janis Joplin si ce n'est les textes de Janis Joplin.

Tu parles souvent de ton père dans les interviews...

Il est marqué dans ma vie, dans tout. Il m'a donné des codes pour partout. A chaque fois que je vis quelque chose, j'ai une phrase de lui. Il me protège, il me rend raisonnable. J'ai toujours l'impression que je ne vais jamais le décevoir quoi qu'il entende ou quoi qu'on dise de moi. J'ai besoin qu'il soit tranquille sur l'éducation qu'il m'a apportée.

Tu as présenté ton album sur scène en partageant l'affiche avec William Baldé. Comment appréhendes-tu la scène ?

La scène, c'est ma façon de désinhiber toutes ces histoires et de leur donner un vrai sens. C'est essayer de faire comprendre aux gens que ces chansons m'habitent, qu'elles sont à moi, qu'elles m'appartiennent. Les entendre sur un album, c'est un fait.

J'ai beaucoup de chance car Christophe m'a permise de faire ses premières parties et j'ai eu l'occasion de montrer qui était mon personnage à travers mes chansons avec son public à lui. Je crois que la scène est mon terrain de jeu. C'est mon terrain, c'est celui que j'aime le plus, c'est celui qui n'échappe à rien. En même temps, c'est un petit saut à l'élastique à chaque fois.

As-tu un projet de tournée solo ?

Oui, il y a un projet qui dépendra de plein de choses : du public, des attentes, des ventes... Tout cela, ça se jauge. Il n'y a qu'une seule vérité dans le métier, c'est celle de vendre. On peut être populaire à souhait mais quand on ne vend pas suffisamment d'albums, on ne part pas en tournée. Je pense que cela se décidera à la fin de l'année et on verra ce qu'il se passe. J'aurai de toutes les façons les premières parties de Christophe pour la tournée acoustique qui va arriver. J'ai toujours son soutien pour la scène. J'ai de la chance grâce à lui.

Pour terminer cette interview, un dernier mot pour les lecteurs de Palace of games?

Pourvu que la musique dure, pourvu que chaque jour compte et avec ça, on ne fait que des bons choix, on est toujours positif. La positivité nous habite tous avec ce genre de musique.

Un énorme merci à toi Louisy d'avoir répondu à nos questions. On rappelle que tu es actuellement en promo pour ton deuxième titre Mes insomnies, extrait de ton premier album La saison des amours. Tu seras également présente au Festival Musik'elles de Meaux le 28 septembre et on pourra te retrouver en première partie de la tournée acoustique de Christophe Maé.
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