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le monde moderne d'Hélène !
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10 janvier 2011

Prison Break la série : présentation

 
 
 
Une question vous taraude, depuis quelques années déjà, inlassablement elle revient et jamais vous ne trouvez de réponse. Une des grandes questions cathodiques vient de trouver une réponse, une que vous pourrez rayer de votre liste sur les grandes énigmes de notre monde.   
 
Vous vous demandez de quelle question nous parlons, mais c'est évident, que donnerait le croisement entre Oz et 24 ? La solution est enfin tombée et elle s'appelle Prison break.   
 
Nouvelle série de la Fox, sortie en catimini fin août 2005, attendue par personne, et qui nous offre l'une des plus belles surprises de la rentrée.   
 
Alliant l'univers violent et claustrophobe des prisons américaines de haute sécurité à un rythme et une structure dignes des aventures de Jack Bauer, Prison break est un show équilibré, haletant et même parfois inventif.   
 
Allez, suivez le guide pour un petit tour d'horizon de cette nouvelle série qui investit les colonnes de Dvdrama plusieurs mois avant son arrivée sur M6.  
 
 
 
  
 
 
 
Prison Break est une série américaine dont le pilote (premier épisode) a été diffusé sur le Fox le 29 Aout 2005. Le concept de la série tient à l’attachement de deux frères, l’un (Michael Scofield) étant capable de tout sacrifier pour sauver l’autre (Lincoln Burrows) condamné à mort dans des circonstances douteuses.  
 
 
 
  
 
 
 
Crée par Paul Scheuring la série est un mix entre l’amour que peuvent se porter deux frères et l’univers violent dans le monde pénitencier.  
 
 
 
 
 
La première saison a connu une popularité incroyable dès le départ. La série n’était prévu pour qu’une seule saison de 13 épisodes. Devant les audiences record, la Fox a commandé 9 épisodes supplémentaires pour arriver à 22 ce qui a du justifier une coupure de 3 mois pour que la production puisse poursuivre l’aventure des 2 frères les plus connus d’Amérique.  
 
 
 
La saison 1 a été une réussite incroyable, en combinant ce qui se faisait de mieux dans les séries comme dans Lost ou 24, les producteurs ont réussi leur pari d’intéresser les gens à une série dramatique ayant lieu dans une prison et ainsi donner un nouveau souffle au genre.  
 
 
 
  
 
 
 
Spielberg parti à la réalisation de la guerre des mondes, des ébauches de pilotes (1er épisode) ont été écrites puis filmées un an plus tard. La casting débute et la belle Sarah Wayne Callies est choisie très tôt pour tenir le rôle du docteur de la prison… Huit mois plus tard, la Fox décidait de lancer Prison Break en première partie de soirée avant Jack Bauer dans 24 heures chrono. La réussite est immédiatement au rendez-vous   
 
 
 
Le casting s’est déroulé durant de longues semaines avant la production, mais le rôle de Michael Scofield n’a été décidé qu’à une semaine du début du tournage : C’est Wenworth Miller qui a hérité du rôle principal de la série.  
 
 
 
  
 
 
 
Wenworth n’avait alors fait que de brèves appariations dans des séries telles que Buffy ou Urgences. Il raconte qu’il ne s’attendait pas du tout à se voir proposer ce rôle et il était sur le point de tirer un trait sur le métier d’acteur… Une grosse année plus tard, en 2005, il remportait le Golden Globe de meilleur acteur d’une série dramatique.  
 
 
 
  
 
 
 
Dominic Purcell a également été casté très tard. Paul Scheuring producteur de la série ne le trouvait pas assez dur pour incarner ce rôle. Mais il a repassé l’audition le crane rasé et plus bronzé… Le tour était joué est Dominic allait devenir Lincoln Burrows à seulement 3 jours du début du tournage !  
 
 
 
Il faut à chaque fois environ cinq heures pour appliquer le faux tatouage sur le corps de Michael. Il est réalisé sous forme de calques que l’on dispose sur la peau afin que le tatouage soit visible. On enlève ensuite le calque de la peau de l'acteur et on rempli les parties visibles avec de la peinture. Le tatouage n’est fait que partiellement dans les scènes où il porte un t-shirt.  
 
 
 
  
 
 
 
Le thème musical original de Prison Break a été remplacé en France par le tube « pas le temps » de Faf Larage. Cette éditorialisation de la série se fait dans de nombreux pays d’Europe afin d’adapter le contenu au pays dans lequel la série est diffusée…  
 
 
 
  
 
 
 
La grande majorité de la saison 1 de Prison Break a été filmée à Chicago dans une prison fermée depuis 2002 appelée Joliet Prison. Depuis 2005, elle porte le nom de Fox River State Penitentiary. La prison de Lincoln est la même que celle où John Gacy, célèbre serial killer inculpé et condamné à mort pour viols et meurtres, a été incarcéré.  
 
 
 
  
 
 
 
Le prix par épisode de la saison 1 est d’environ 2 millions de dollars, la prison a dû en effet être réhabilitée en tenant compte des contraintes du tournage… La saison 2 qui se déroule au Texas puis en Floride qui représente le Panama a couté nettement plus cher avec plus de 50 millions de dollars de dépensés rien qu’au Texas…  
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 
 
 
 
la série : résumé   
 
 
 
A la suite d’un faux braquage, un entrepreneur, Micheal Scofield, est incarcéré dans une prison de haute sécurité.   
 
Décidé à organiser l’évasion de son frère du couloir de la mort, il a conçu un plan complexe et dangereux, qu’il s’est intégralement tatoué sur le corps.   
 
Son frère, Lincoln Burrows est inculpé du meurtre du frère du vice président, mais clame son innocence.   
 
Aidés par son ex petite amie et avocate, Veronica Donovan, ils tentent de dénouer les mystères de ce qui semble être un complot politique remontant dans les plus hautes sphères du pouvoir.   
 
Cependant une course contre la montre s’engage, Lincoln n’a plus que quelques jours avant d’être exécuté et tandis que Micheal commence à mettre en place son plan, des agents du gouvernement entrent en scène pour s’assurer que Lincoln mourra bien sur la chaise électrique.  
 
  
 
 
 
Créée par Paul Scheuring et produit par Brett Ratner (Rush hour, Red dragon, X-men 3), Prison break est un peu la série sortie de nulle part, que la Fox a diffusée pour combler un trou.   
 
24, sa série phare, ne commençant qu’en janvier, elle décide de programmer ce qui ne devait être qu’une mini-série, pour faire patienter les fans et leur offrir un hors-d’oeuvre.   
 
Sur le papier on ne peut pas vraiment blâmer les frileux costards-cravates de la Fox, un show traitant de l’univers carcéral, après le cultissime Oz, c’est un peu suicidaire, tant cette dernière semble avoir déjà tout dit sur le ******************* et avec le génie qu’on lui connaît.   
 
Mais Paul Scheuring ne tombe pas dans le piège et après la vision du pilote, toute comparaison devient superflue, la prison n’est en fait qu’un prétexte pour créer une déclinaison non-officielle de 24.   
 
Reprenant les codes temporels instaurés par cette dernière, ainsi que la construction de son intrigue, Prison break s’éloigne rapidement du drama, pour devenir un show nerveux et gavé de suspense.  
 
 
 
  
 
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Manipulations, complot politique, meurtre, agent corrompu, taupe et autres thèmes chers au fan de 24, sont ainsi repris dans Prison break.   
 
Pâle copie ? Déclinaison inutile ? Pompage sans âme ? Pas si sûr, et même si la filiation est évidente, Prison break apporte assez de sang neuf, d’idées sympathiques et de personnages bien trouvés pour nous permettre de nous immerger avec plaisir dans son univers et créer le même effet d’addiction instantanée.   
 
 
 
  
 
La mise en place de l’évasion au travers du personnage incroyablement inventif de Micheal Scofield, qui n’a rien d’un action man sans peur et sans reproche, est un Mac Gyver croisé avec le papillon.   
 
Un personnage utilisant ses neurones plus que ses muscles et réussissant à trouver des solutions géniales à chaque situation inextricable.   
 
Ainsi les passages en rapport avec l’utilisation de ses tatouages, comme des clés aux multiples problèmes qu’il rencontre sont souvent les meilleurs, à l’image de cette scène incroyable à la fin du pilote où il dévoile à son frère son plan gravé sur corps, caché derrière des dessins anodins.   
 
Ces derniers, grâce à l’utilisation d’un effet visuel très réussi, se transforment sous nos yeux en plan détaillé de la prison.  
 
 
 
  
 
 
 
L’univers de la prison permet également de créer une galerie de personnages riche, du ponte de la mafia au pédophile, du pickpocket virtuose au roi du braquage de banque, chacun est porté par une interprétation solide, avec une mention spéciale au personnage de T-bag, même si l’on n’évite pas l’écueil du caricatural et du stéréotype, et oui, on reste sur la Fox.   
 
Mais cette déception est de courte durée, tant leur diversité et les liens qui les unissent créent des situations tendues, souvent complexes et violentes.   
 
Le lien d’amour indéfectible entre les deux frères est aussi le moyen pour les scénaristes de contrebalancer les situations désespérées, sans tomber dans le mélo ronflant.   
 
Le tout reste donc bien écrit, fluide et bien joué, l’alternance entre les phases d’action, de suspense et de dialogues est équilibrée et la structure même du show n’est que rarement prise en défaut.   
 
Enfin le choix de certains seconds rôles comme le directeur de la prison (Stacy Keach, Cameron Alexander dans American History X) est judicieux.  
 
 
 
A l’heure où vous lisez ces lignes 13 épisodes ont été diffusés. Mais devant le succès rencontré par la série, les costards-cravates frileux ont décidé de transformer la mini-série en série tout court, et de lui offrir une dizaine d’épisodes en plus pour ce qui sera sa première saison.   
 
Problème, Prison break n’était là que pour combler un trou, rempli depuis par la saison 5 de 24.   
 
La fox a donc décidé, dans une énième de ses décisions invraisemblables, de diffuser le reste de la saison à partir du 20 mars 2006, avec donc plus de 4 mois de pause, vers le middle saison de 24.   
 
On espère que cette diffusion absurde pour ce genre de show ne va pas tuer la série, qui joue sur le suspense et l’addiction.   
 
On est en droit de se demander si le public sera toujours là après 4 mois, rien n’est moins sûr pour une série encore jeune et qui ne possède pas encore un noyau dur.   
 
On peut également s’iinterroger sur le bien fondé d’une franchise, tant le concept de la série semble impossible à faire durer sur plusieurs saisons, et les craintes du syndrome Lost se profilent, ou l’art de savoir étiré une intrigue dans tous les sens pour l’exploiter artificiellement jusqu’à l’extrême.   
 
L’avenir de Prison break, malgré son succès, n’est donc pas encore assuré. La fox va-t-elle encore tuer l’une de ses séries ayant le plus de potentiel par des choix étranges (stupides ?)   
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